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Dans le cadre du Plan de Soutien du Gouvernement face aux conséquences sociales et économiques nommé “France Relance“, Bruno Le Maire a d’ores et déjà dévoilé le volet de subventions dédiées à la numérisation des entreprises pour transformer leur réseau de distribution.
Aujourd’hui, face à la pandémie, le principal concurrent de nos petits commerces, à fortiori « non essentiel » n’est plus la grande distribution mais les marketplaces, dont les plus efficaces ne sont pas forcément françaises, ce qui pose également un véritable problème au gouvernement pour la collecte de la TVA. Et au-delà de la crise sanitaire, c’est une tendance lourde de méthode d’achat du consommateur : en 2020, 57% du e-commerce mondial est réalisé sur des places de marchés !
L’état soutient la digitalisation du commerce de proximité
Aussi, en plus de nouveaux règlements d’encadrement à venir sur cette même TVA pour les marketplaces qui seront actifs en 2021, le gouvernement lance donc ce programme de soutien qui comporte 3 volets :
- Un site d’information et de mise en relation des commerçants avec des marketplaces labellisées nommé “Clique mon commerce“.
- Une aide de 500€ pour toutes les entreprises fermées administrativement en ce moment pour sa conversion numérique soit par une adhésion à une plateforme, soit par l’acquisition d’un logiciel soit par la création d’un site web sachant qu’aujourd’hui 1/3 des TPE française n’ont pas de site web et que l’objectif du gouvernement est d’atteindre 50% de commerce digitalisé l’an prochain
- Une aide aux collectivités pouvant aller jusqu’à 20 000 euros pour digitaliser leur centre-ville par des marketplaces locales, accompagnées d’une subvention à la formation sur ces nouvelles techniques de 40 000€ sur 2 ans.
C’est ainsi que plusieurs villes, départements ou régions se sont lancés : Nancy, Limoges, Caen, Antibes et la région Occitanie avec le site “Dans ma Zone”.
Les bonnes pratiques pour optimiser sa marketplace
Une initiative remarquable car créer une marketplace induit, au-delà de l’aspect technologique, de nouvelles contraintes dans les modes de gestion des relations commerciales – comme la création de compte séquestre ou l’intégration d’un taux de rémunération dans le business model – ou d’adaptation en particulier sur le flux de marchandises, certes avec les livraisons à assurer vers le consommateur en un temps défini et à respecter mais aussi envisager le flux de retour de marchandise en cas d’insatisfaction.
Enfin, il s’agit maintenant pour les acteurs qui se lancent dans la marketplace de bien se pencher sur les deux grandes règles de bonne pratique à respecter pour que cela fonctionne dans le temps :
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La gestion de l’offre
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On imagine aisément qu’aujourd’hui les clients de ces marketplace régionales s’inscrivent dans une démarche militante et se « contentent » de l’offre de leurs commerces de proximité. Mais pour perdurer il faut continuer à recruter de nouveaux vendeurs car la largeur et la volumétrie de l’offre sera le maître mot du choix que feront les consommateurs de demain entre les différentes plateformes qui bientôt seront en concurrence. Une des clés du succès est d’ores et déjà de bien former les commerçants à la correcte mise en ligne de leur produit.
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La communication vers le client
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Surtout en cette période de confinement, il faut recruter les consommateurs et donc mettre en place une véritable campagne de communication aussi bien assurée par les commerçants eux même que par le collectif, usant de l’ensemble des moyens : sur le lieu de vente, presse, et bien sûr réseaux sociaux.
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En conclusion, il devient impératif pour tout retailer, quel que soit sa taille, de s’intéresser à ce canal de distribution, et d’accélérer sur sa mise en place.
Univers Retail peut aider les collectivités, les commerces de proximité, les marques, les distributeurs à réaliser ces projets : contactez-nous.
Par Catherine Fedrigo.
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